Connais Ton Ennemi: le maintien de l’ordre à l’allemande.

Cet article est la traduction  de Know your enemy, G20 edition – protest policing in Germany, parur le 17 mai sur linksunten.automedia.

Connais ton ennemi, edition G20 – maintien de l’ordre en Allemagne

Le sommet du G20 à Hambourg en Allemagne arrive bientôt. Des dizaines de milliers d’activistes sont mobilisé.es pour contester l’événement, incluant des personnes d’Allemagne et d’autres pays. Nous pouvons dire que toutes les actions,, sans exception, quel que soit la manière que l’on choisit pour manifester et perturber le sommet, rencontreront une présence policière. Pour les personnes qui n’ ont pas ou peu d’expérience avec les grands événements de protestation, il est important de savoir que les techniques de maintien de l’ordre diffèrent notablement de celles présentent dans d’autres pays d’Europe de l’ouest comme la France,l’Italie, le Danemark ou le Royaume-Uni.

Quel est le propos de cet article ?

Ce texte parle de l’équipement et des tactiques utilisées par la police Allemande en contexte de manifestations ou d’émeutes. Il plonge un peu aussi dans la structure organisationnelle de la police en Allemagne et son histoire, bien que nous n’essaieront pas de vous ennuyer trop avec ça. Nous voulons également fournir certaines idées de contre mesures vous et votre groupe affinitaire pouvez prendre, ainsi qu’une brève vue d’ensemble des sujets légaux les plus importants au vue de la manifestation.

Qu’est ce que cet article n’est pas ?

Ce n’est pas une analyse en profondeur ; Nous ne voulons pas écrire un livre après tout. Nous ne sommes pas non plus là pour discuter pour ou contre le fait d’attaquer directement la police , expliquer le rôle politique de l’appareil policier au stade avancé de la société capitaliste, ou pour fournir de très complet conseil légaux. Nous voulons également souligner , non pour vous faire peur – au contraire même, savoir ce contre quoi vous vous battez peut aider à se préparer correctement, ce qui signifie que vous serez moins effrayé.es par une situation inconnue.

A qui cette article s’adresse-t-il ?

Il s’adresse premièrement aux activistes hors d’Allemagne , qui n’ont pas ou peu d’expérience de comment la police Allemande agit. Peu importe si vous êtes activiste chevronné ou si c’est votre première manifestation contre un sommet. Si vous avez aimé ce que nous avons écrit , libre à vous de l’imprimer, le distribuer aux ami.es et camarades, ou le traduire.

Qui écrit ?

Nous souhaitons rendre transparent (en quelque sorte) sur le point de vue duquel texte a été écrit. Nous sommes un petit groupe qui, sous une forme ou une autre, participe aux luttes politiques des deux dernières décennies – et qui continue. Comme nous sommes tous.tes d’Allemagne, c’est là que nous avons le plus d’expérience, bien que certain.es d’entre nous aient pris part à d’autres manifestations en Europe. Au fil des années, nous sommes venus à la conclusion que tant que les flics ne sont pas – votre point de vue peut diverger- nos ennemis premiers dans la plus part des cas, ils sont habituellement le premier obstacle auquel nous faisons face. Connaître ce à quoi nous avons à faire dans la plupart des situations nous à bien aidé à préparer et mener à bout des action réussies. Nous espérons que ce texte peut vous aider à faire la même chose.

Nous commencerons par un bref aperçu de la structure organisationnel de la police Allemande. Nous couvrirons aussi les équipements, les armes et les tactiques communément utilisées en maintien de l’ordre, autant que possible pour les contrer. Nous finirons par quelques conseils légaux.

C’est parti !

1. Structure organisationnelle de la police Allemande

Premièrement : « la » police Allemande n’existe pas. L’Allemagne est une république fédérale constituée de 16 Bundeslander , ou états. Chacun de ces états a sa propre police. Le gouvernement fédéral contrôle une force additionnelle, la Bundespolizei, ou police fédérale. Cela fait un total de 17 forces de police différentes. Chacun a un responsable différent – étatique ou fédéral- un ministre de l’intérieur. A Hambourg , la désignation officiel est « Sénateur de l’intérieur », un bureau tenu actuellement par Andy Grote du parti Social Démocrate. alors qu’il y’a un certain niveau de consensus sur les tactiques, équipements et entrainements entre les différents états, les polices diffèrent en apparence, doctrines, mentalités,expériences,…

Au cas ou un grand nombre de flics sont nécessaires, un état peut et sera supporté par d’autres et la police fédéral. Actuellement , environ 15 000 flics sont prévus à Hambourg, venant de toute l’Allemagne. Sachant que chaque état à s’est propres lois dictant à la police ce qu’elle peut ou ne peut pas faire, ces flic venant d’ailleurs devront connaître les lois de l’état dans lequel ils opèrent. Dans le cas du G20, ce sera la loi policière de Hambourg. Les officiers les plus visibles présents dans la rue viendront de la Bereitschaftspolizei. Ils sont la masse de ce qui ailleurs serait appelé police anti-émeute, à pied ou avec des véhicules de contrôle des foules comme des canon à eau. Ils sont habituellement groupé-e-s en Hundertschaffen, qui contrairement à leurs nom n’implique pas forcément 100 flics.Le plus petit groupe opérationnel est un Gruppe (escouade), qui comprend 10-15flics. Un Hundertschaft a environ 9 ecouades. Chacun fait partis soit du système des escouades ou des unités séparées, la police Allemande à professionnalisée des escouades contre le vol nommées Beweissicherungs und Festnahmeeinheiten .

Nous sommes conscient.es Que c’est un de ces mot Allemand qui donne aux non Germanophones des cauchemars , nous nous en tiendrons à leur abréviation officiel : BFE. Retenez ces lettres elles seront importantes plus tard.

2. Histoire du maintien de l’ordre et du contrôle des foules en Allemagne.

Quelques eclaircissements : nous aborderons cette histoire en prenant en compte l’actuel système politique et administratif allemand. Cela signifie que nous commencerons la chronologie avec la fondation de la république fédérale d’Allemagne en 1949, et nous ne prendrons pas en compte les événements d’Allemagne de l’est socialiste. Premièrement parce que les mouvements protestataires de masse étaient quasiment inexistants jusqu’à la toute fin de cet état, et secondement parce que toutes les expériences tentées furent rejetées du revers de la main, les forces de polices de RDA ayant été remodelées selon les idées ouest-allemandes.

Après la seconde guerre mondiale l’Allemagne (De l’Ouest), bien que formellement une démocratie, est resté un pays très autoritaires. Les manifestations étaient rares, et quand elle se sont produites – comme les grandes manifestations contre le réarmement au début des années 50 – peu de gens tendaient à outrepasser les limites légales et à causer des troubles. Quand ils le faisaient la police montrait peu de retenue. Cela fut remis en question une première fois en 1962 : à Munich, la police arrêta un couple de guitaristes pour avoir joué trop fort. Leur violente réaction envers les personne se plaignant des arrestations mena à 5 nuits d’émeutes. En réponse la police de Munich adopta une tactique nommée la dé-escalade. Nous en parlerons en détail plus bas.

À partir de la fin des années 60, les manifestations pour la réforme de l’éducation, la fin de la guerre du Viet-nam, contre l’implication d’anciens nazis en politique et de nombreux autres sujets étaient devenus communs. La réaction de la police à ces marches – dont beaucoup étaient inoffensives selon les standards actuels – resta très violente, comprenant le meurtre par balle d’un manifestant pacifique a berlin ouest en 1967.

dans les années 70, deux mouvements émergèrent, qui définirons la confrontation avec les polices pour les deux décennies suivantes : les squatteurs et le mouvement anti-nucléaire. Tout deux étaient disposés, au moins en parties, à se « professionnaliser «  dans la lutte contre la police, à l’aide de casques, masques à gaz, gourdins, frondes et autres équipements. Les policiers également on reçu de nouvelles armées : canons a eau améliorés, boucliers anti-émeutes, gaz lacrymogène, etc.

à partir des années 80, qui virent une autre montée des actions militantes – bien plus large, de loin, que celle qui « définirent la génération » de la fin des années 60 – la confrontation était devenue brutale. De nombreus-e-s manifestant-e-s moururent entre 1981 et 1987. tout discours de « désescalade » furent oubliés, pendant que les ministres de l’intérieur conservateurs, repris avec enthousiasme par la presse, parlaient de « guerre civile ». pourtant la police s’en tenait aux tactiques encore utilisées dans d’autres pays européens aujourd’hui : des formations larges, prenant positions derrières des boucliers, tirant aux lacrymos et au canons à eau sans distinction à n’importe qui s’approchant trop près.

En 1987, l’approche tactique changea radicalement. Au premier mai, des milliers d’ouest-berlinois avaient chassé la police hors du quartier de Kreuzberg. Débordant aisément et déjouant les plan des larges formations inflexibles, il forcèrent la police à la retraite pendant des heures. Berlin-ouest fut le premier état à mettre en place une unité spécialisé pour aller au contact des manifestant-e-s, en vue des les interpeller plutôt que de les disperser – les précurseur des BFE d’aujourd’hui. En novembre 1987, un activiste militant tira et tua deux policier pendant une émeute à Francfort. Ces tirs signifiaient, dans la logique policière, que de contrôler les accès aux manifestations et de garder un œil vigilant sur ce qui se passait « à l’intérieur » de la manif devenait vital.

Dans les vingt années suivantes, des BFE furent créés dans chacun des états et au sein de la police fédérale. Les lois ont été changées, bannissant le matériel de défense et les masques du visage pour les manifestant-e-s. Dans le même temps, les effectif pour les situation « critiques » furent augmentés : le premier mai 1989, quand des milliers d’ouest-berlinois attaquèrent a nouveau la police directement, 1200 policier étaient en service. Cette années, ils étaient environ 6000, pour quelques douzaines de personnes lançant des bouteilles.

3. Equipement

3.1 personal equipement

-Armure : tout les policiers anti-émeutes portent des armures : la tête est protégée par un casque avec une visière transparente, avec une épaisse bande de cuir pour protéger la nuque. Certaines unités portent des cagoules sous les casques – officiellement pour les protéger du feu, plus probablement parce que cela les rend plus difficile à identifier. Le torse, ainsi que les épaules, est couvert d’une veste matelassée, qui sert également de protection contre les couteaux. La veste porte la plupart des poches, étuis et attaches pour d’autres équipements. Les bras et les jambes sont protégées par des pièces de plastique dur, même s’ils doivent avoir des trous pour permettre de bouger. La plupart des flics portent des gants, parfois rembourrés pour repousser les projectiles. Les bottes de combats, sont, évidemment, portées aux pieds. Elle ne sont pas ferrées. Cet uniforme est complété par une combinaison ignifugée. Selon l’état d’où vient le policier, cette combinaison est porté au dessus ou en dessous des protections. Au total, l’armure pèse entre 25 et 30 kg.

-Matraques : la plupart des forces de polices allemandes sont maintenant passées au « tonfa », un bâton de plastique dur avec une prise sur le côté. Le tonfa peut être extrêmement dangereux s’il est usé correctement en « faisant tourbillonner » sa partie longue autour de la prise sur le côté. Frapper les gens sur la tête n’est pas permis officiellement – ne comptez cependant pas sur la police pour suivre cette règle. Malgré tout, l’usage prolongé du bâton est rare, la plus par des flics utilisant les coups de pieds et de poings pour infliger des dommages physiques.

Spray au poivre : utilisé à la fois en défense et en attaque, le spray au poivre est devenu l’une des armes les plus populaires de la police anti-émeute allemande. Il est répandu avec des spray à main de 60 ml (distance 1-3 Mètres) ou 400 ml (6-8 Mètres). Les deux tirent un jet concentré, pas de nuages ni de gel. Il provoque un vive sensation de brûlure sur la peau, les yeux, le nez et la bouche.

Basé sur de l’huile, il est difficile à laver avec de l’eau pure. Attendez-vous à le voir utilisé massivement – lors du dernier transport de déchet nucléaires en Allemagne, la police a utilisé 4000 canettes de spray au poivre en seulement 3 jours. Le spray au poivre est aussi connu pour causer des problèmes graves aux personnes souffrant d’asthme, et a été fatal à des personne sous l’emprise de certaines drogues ( par ailleurs, on vous recommande ne participer aux manifestation que lorsque vous êtes sobres de toute façon).

-caméras : on en parlera plus longuement quand on arrivera aux tactiques, mais la police utilise des caméras et des appareils photos pour documenter ce qu’il se passe en manifestation. S’il voient des délits se produire, ils vont tenter de prendre des photo des personnes impliquées afin de préparer une arrestation plus tard. Ces caméras sont maintenant numériques, bien sur, ce qui signifie que la sélection et l’analyse des images peut être faite immédiatement.

-armes à feu : les forces de police Allemandes ont le droit d’apporter leurs armes à feu dans les missions anti-émeutes, en dépit des dangers que cela comporte. Leur utilisation lors de manifestation n’a pas eu lieu dans les 10 dernières années ou plus encore, mais les policiers on déjà sortis leurs armes et menacé des gens de s’en servir. Le plus souvent ce furent des flics en civil découverts et attaqués. Tirer sur la foule est expressément interdit pour la police en Allemagne ; cette interdiction ne concerne cependant pas les situations ou les policiers affirme être en situation de légitime défense.

-gaz lacrymogènes : un temps très populaire, il avait pratiquement disparu de la circulation au début des années 2000, mais semble faire un retour depuis quelques années. Le gaz lacrymogène a été utilisé en importantes quantités lors de la manifestation blockupy de Francfort en 2015 et contre les antifascistes manifestant contre un rassemblement néonazi à Leipzig fin 2015. on le tire avec des lance-grenade de 40 mm ; le projectile s’ouvre en vol et libère 8 à 10 palets, qui se vident rapidement après avoir touché le sol. Cela les rend pratiquement impossible de les renvoyer sans se blesser. Si vous mettez la main sur un palet toujours « brûlant », soyez sur de protéger votre peau de la chaleur. Le gaz utilisé en Allemagne est plutôt léger, cependant les effet sont très dépendant de la température (le plus froid est le mieux), des conditions médicales de chacun et d’autres facteurs. Il est bien plus facile de laver du lacrymo que du spray au poivre.

-boucliers : ils ne sont plus, comme avant, d’un usage commun, puisque les boucliers entravent la mobilité. Principalement utilisé par les flics en garde stationnaire – devant un bâtiment important comme une ambassade, les locaux d’un parti ou d’une entreprise, etc. – qui utilisent les bouclier pour se protéger, mais aussi pour protéger les vitrines du rez-de chaussée. Les boucliers sont faits de plastiques transparent,, font environ 1m10 de haut et protègent le porteur du bas de la cuisse au haut de l’épaule. Les policier qui ne sont pas en grands groupes – les agents de circulations, par exemple -, peuvent avoir un bouclier dans le coffre de leur voiture comme protection secondaire.

-taser et balles de caoutchouc : pas utilisé par l’anti-émeute (pas encore)

-balles de poivres : ce sont plus ou moins des projectiles de paintball, ou le gaz au poivre prend la place de la peinture. Ils furent introduit dans une grande fanfare médiatique en saxe quelques années auparavant, et on prouvé leur inefficacité. Peut de chance de les voir utilisés, mais on ne sait jamais.

-lampes : les policiers Allemands utilisent de puissantes lampes-torches, à la fois pour voir dans le noir et désorienter ou aveugler les manifestant-e-s. Ne les regardez pas directement si vous pouvez.

-couteaux : les flics portent des couteaux, officiellement pour pouvoir couper les cordes, ceintures et autres choses qui pourraient constituer un danger pour les personnes en cas d’accident de voiture. On a cependant eu des retour de policiers utilisant le couteaux sur les affaires des manifestant-e-s, comme crever des pneus de voiture ou couper des toiles de tente.

3.2 Véhicules

-voiture de patrouilles : pas grand-chose à dire ici. Des voiture normales peintes aux couleurs de la police avec une sirène sur le toit. Elles Pas utilisés par les hundertschaften en mission de maintien de l’ordre.

-motos : pareil qu’au dessus, elle peuvent cependant être plus visible à Hambourg, puisque les escorte de policier à moteur font partie du protocole des invités diplomatiques de haut rang.

-voiture d’escouade : ces véhicules transportent les flics de chaque hundertschaft. Ce sont des sortes de fourgons, achetés à mercedes, Volkswagen ou ford (selon l’état). Leurs vitres sont fait de lexan ; un plastic transparent capable de supporter des chocs importants. Des fourgons plus vieux peuvent parfois être vus avec un maillage de métal au dessus des vitres et des pare-brises. Les pneus ont le plus souvent un système de fonctionnement d’urgence. Un fourgon contient une escouade. La police arrive le plus souvent sur les lieux de leurs opération à pied – vous verrez rarement, pour ne pas dire jamais, un fourgon charger un groupe de personnes, pas plus que la police sautant hors de la voiture lors de l’impact ou s’abriter derrière le fourgon en avançant.

-voitures d’escouades spécialisées : cette catégorie comprend les transports de prisonniers, les véhicules de commandement, les voitures de surveillances et celles équipées de haut-parleurs. Les transports sont équipés de cellules individuelles – et étroites. Les véhicules de commandements sont équipées d’ordinateurs connectés pour analyser les photos prises par les différents unités dans la manifestation. On le reconnaît souvent par un gros ventilateur sur son toit, pour contrer les fortes chaleurs générées par les ordinateurs. Les voitures de surveillance ont une caméra montée sur un manche télescopique qui permet de filmer par dessus, par exemple, des banderoles. Les voitures à haut-parleur servent a faire des sommations, notamment a annoncer l’utilisation imminente de canons a eaux ou autres armes.

-canons à eau : la police Allemande utilise le « WaWe » (acronyme de Wasserwerfer, canon à eau)

modèles 9000 et 10000. le WaWe 9000 a été utilisé pour la première fois dans les années 80 et est progressivement remplacé. Il a une capacité de 9000 litres d’eau, deux jet d’eau sur le toit à l’avant du véhicule et un troisième sous le pare-choc à l’arrière. Les jets sont contrôlés individuellement depuis l’intérieur du véhicule et peuvent projeter de l’eau jusqu’à 60 mètres, avec une pression maximum de 20 bar. Il a également des haut-parleur et des projecteurs pour l’utilisation de nuit. Le WaWe 10 000 est utilisé depuis 2010, peut contenir 10 000 litres d’eau, a trois jet sur le toit, un a l’arrière et deux à l’avant. A côté des jets se trouvent également des caméras HD qui permettent de viser même si le pare-brise est recouvert de peinture. Le WaWe 10 000 peut aussi créer un « rideau » d’eau pour cacher des flics anti-émeute dans leur avance ou pour éteindre des projectiles en feu. Les canons à eau sont presque toujours utilisés avec la police à pied. Les deux modèle permettent de mixer l’eau avec du produit lacrymogène, ce qui peut être contrôlé depuis un véhicule de commandement.

-armored personnel carriers (APC’s) : ces vehicules sont désignés officiellements commes « véhicule spéciaux » (Sonderwagen), mais sont plus connus sous le nom « tanks anti-barricades » (Räumpanzer). Les APC sont conçu pour être potentiellement utilisés contre une menace terroriste armées, ce qui signifie que ce sont les plus blindés des véhicules de police. Lors des manifestations, la police les utilise généralement avec les canons à eaux pour déblayer les obstacles, les APC ayant suffisamment de puissance pour détruire rapidement n’importe quel barricade. Il est possible de poser un lanceur de grenades lacrymogènes sur le toit, bien que cette option n’ait pas été utilisé depuis longtemps.

– hélicoptères : la police utilise les hélicoptères principalement pour l’observation et le transport. Les hélicos d’observation sont pilotés jusqu’à 1500 mètres de haut, et ont des caméras qui peuvent prendre des vidéos et photos HD depuis cette altitude. Les hélicos de transport sont la prérogative de la police fédérale et servent a relocaliser des unités de police rapidement. Bien que cet usage a été principalement vue sur des manifestations de zones rurales (le G8 de 2007 a heiligendamm, par exemple), la police s’est entraînée pour utilisé cette méthode de transport en zone urbaine également.

3.3 : Autres équipement

-chevaux : la plupart des états ont arrêté d’utiliser des chevaux lors des missions de maintien de l’ordre, ils sont cependant toujours disponible. La police utilise à la fois la taille des chevaux pour bloquer des rues et leurs capacité à couvrir les distances rapidement et à charger les manifestant-e-s. Soyez très vigilants au sabots et aux flic sur le cheval : à la place des tonfas, ils utilisent des bâtons plus long et flexibles pour frapper les manifestant-e-s par dessus, ce qui veut dire qu’ils toucheront presque toujours vos têtes.

-chiens : les chiens sont utilisé à la fois en tant que renifleurs -pour des drogues, des explosifs, etc. comme moyen de dissuasion en contrôle des foules. Vous ne verse pas de chiens renifleurs aux manifestations. Les chiens de contrôle des foules sont plus grands et mené-es par un flic chacun. Dans notre expérience, il est très rare de les voir lâches sur la foule, mais la police va tenter d’intimider les gens en les alignant et en les laissant sauter vers la foule, toujours en laisse.

4. tactiques

les doctrine de maintien de l’ordre de la police allemande tournent autour des idées de prévenir une perte de contrôle et de faire des arrestations qualifiées, c’est à dire des arrestations avec suffisamment de preuves pour permettre une condamnation au tribunal. Les BFE sont les instruments de cette approche.

4.1 maintenir le contrôle

la police va tenter de contrôler scrupuleusement qui va à la manifestation, ce que ces gens ont avec eux, et comment la manifestation va ce dérouler. Dans cette optique, il vont généralement tenter d’influencer le trajet de la manifestation -pas trop près d’infrastructures importantes, la « zone rouge » du sommet, etc. les mesures préliminaires comprennent également renvoyer les manifestant-e-s suspecté-e-s d’être « violents » aux frontière, ou « conseiller », à celleux qui résident en Allemagne de ne pas aller à Hambourg.

À la manifestation elle-même, la police peut tenter de rechercher des individus « suspects ». cela peut supposer une courte fouille par palpation, un œil dans les sacs à dos, ou entrer votre identité dans les fichiers de police pour savoir si vous avez été enregistré-e-s comme délinquant dans une manifestation passée. Il est possible – et bien évidemment, nous le recommandons – d’éviter ces contrôles. Vous pouvez décider de rejoindre la manifestation après son départ au coin de rue suivant, ou trouver d’autre gens avec qui refuser collectivement les contrôles.

Après le début de la manifestation, la police va utiliser des approches variées pour garder le contrôle. Cela peut comprendre de la désescalade, désarmer une situation potentiellement violente en abandonnant le terrain avant que la situation n’explose, ou tenter de demander au gens d’adopter un certain comportement avant d’envoyer la police anti-émeute pour les y forcer. Cela peut aussi vouloir dire accompagner des parties de la manifestation de près, les flics marchant à gauche et à droite de la marche. Souvent, ils vont aussi filmer les manifestant-e-s pour une identification future au cas ou les choses s’envenimeraient.

Une tactique importante pour garder le contre est l’encerclement de groupes entiers. Cette tactique est connue sous le nom de Kessel, (littéralement :chaudron, ou nasse) et peut soit servir a empêcher les mouvements du groupe encerclé, soit à préparer une arrestation de masse. Malheureusement, il est impossible d’être sure du type de nasse vous vous retrouvez, et les objectifs des flics peuvent également changer. La première peut être usée, par exemple, pour empêcher un groupe d’activistes de bouger le temps qu’une délégation du G20 passe de l’aéroport au lieu de l’événement. La seconde a pu être observé lors de la manifestation « M31 » de 2012, quand environ 500 personnes ont été sortie de la manifestation, encerclées et ensuite arrêtées.

Il est crucial de garder son calme dans un encerclement. C’est de loin la pire situation pour engager des actions militantes de quelques forme que ce soit, surtout une fois que la nasse a été stabilisée après les quelques, souvent chaotiques, premières minutes. Débarrassez vous de tout matériel incriminant, ceci comprenant les masques, les gants, etc.

à la fin d’une manifestation, ou de toute autre grand rassemblement, les flics vont tenter de « mélanger » la foule. Cela suppose d’envoyer de petites unités – généralement des escouades de BFE- dans la foule, qui vont nonchalamment et apparemment sans but se balader dans la foule. Cela sert à deux choses : placer les escouades de BFE en position pour frapper dans n’importe quelle directions en cas de besoin, sans avoir de trajectoire d’approche prévisible. Cela empêche également la formation d’une foule unie qui pourrait être utilisé pour préparer et mettre en action des attaques contre la police.

4.2 les arrestations qualifiées

C’est un autre moment ou les BFE entrent en scène.Ils sont entraînés et équipés pour des arrestations ciblées contre des individu-e-s qui soit sont sur des vidéos soit ont été désignés par des flics en civil. Les BFE utilisent plusieurs moyen de se rapprocher de leurs cibles, les immobiliser rapidement et se sortir de la foule sans perdre leur cible. Une tactique standard consiste simplement a s’approcher discrètement de l’individu-e à arrêter. Marchant lentement, sans sembler faire attention à la personnes qu’ils cherchent à chopper, ils vont s’approcher jusqu’à quelques mètres avant de bondir en avant et d’attraper la cible. Une autre tactique est la distraction. La procédure de base est de d’attaquer la manifestation avec deux escouades sur un côté, et lorsque les manifestants foncent sur ce côté, tentant de repousser les flics, plus d’escouades arrivent à l’arrière et profitent de la distraction pour attraper des individu-e-s.

4.3 perte du contrôle

Bien évidemment, ce n’est pas parce que la police veut garder le contrôle tout le temps qu’elle y parvient. Si la situation déborde les tactiques réflexes de la police allemande sont la charge de masse à pied, souvent -spécialement à Hambourg- en combinaison avec les canons à eau. Le but est de forcer les gens à reculer jusqu’à une certaine distance, comme par exemple une barricade qu’ils ont érigée, de les faire se disperser dans les rues parallèles et (ré)établir une situation dans laquelle les BFE peuvent exercer leur spécialités. Gardez en tête que ces charges sont, avant tout, des tactiques d’intimidation. La police en Allemagne a fait l’expérience que 50 flics courant vers une foule en hurlant et en agitant leurs tonfas de façon menaçante sont facilement capable de mettre en fuite 500 manifestants.

5. contres-tactiques

donc, comment se défendre contre cette forme de gestion des foules ? En premier lieu, il est important de se souvenir que le nombre est généralement en notre faveur, spécialement aux événement comme le sommet du G20. L’annonce de 15 000 flics déployés à Hambourg signifie qu’il seront rarement plus de 5000 en service durant l’événement.

La seconde recommandation est évidente : ne laissez pas la police établir et garder le contrôle. S’il commencent à accompagner une marche de près, dispersez vous, variez votre vitesse, arrêtez vous complètement ou dispersez vous… S’ils tentent de se mêler à la foule, bloquez-leurs l’accès (généralement, ils ne vont pas tenter de le forcer, de peur de déclencher une émeute qui aurait pu être évitée). Si vous voyez des flics se préparer a faire des arrestations, faites blocs en vous accrochant par les bras. Ne mordez pas a leurs tactiques de distractions – ayez toujours un membre de votre groupe affinitaire qui surveille les côté et l’arrière. Changez de vêtements si vous pensez que vous avez été filmé en faisant quelque chose d’illégal.

Si la police charge une foule dans laquelle vous êtes : NE COUREZ PAS. Encore une fois, accrochez vous par les bras, restez calme, tenez vos positions ou marchez lentement en arrière. Rappelez vous que le BFE sont équipées et préparés a des situations de conflictualité moyennes ou basses – devant une foule militante solide, leur tactiques tombent en pièces. Pendant la manifestation Blockupy de 2015 à Francfort, la police a déclaré 450 actes criminels pendant la manifestation. Pour le moment, moins de 10 personnes ont été condamnées au tribunal (!). Pourquoi ? Parce que la police fut attaquée avec une force qu’elle n’a tout simplement pas eu le temps de préparer et mener des arrestations.

Nous ne parlerons ici pas des contres au armes individuelles de la police. Il y a d’autre – et plus fournis – manuels sur comment se prémunir du spray au poivre, du gaz lacrymogène, etc. sur les internets mondiaux.

6. quelques conseils juridiques

encore une fois, il y a des brochures plus documentées sur les procédures légales en Allemagne sur internet. Cependant, quelques choses sont à noter, puisqu’elles sont en lien avec les tactiques de la police.

La dissimulation de son identité (masques..) et le port d’équipement défensif est entièrement interdit dans les manifestations en Allemagne. Cette infraction est passible d’un an de prison au maximum, mais vous ne risquez de réellement que quelques centaines d’euros d’amende les 3-4 premières fois. L’arsenal défensif comprend les casques, masques à gaz, masque de ski et lunettes de piscine, gants avec doublure en kevlar, vestes matelassées, etc. la dissimulation est définie de matière arbitraire, bien que généralement on considère que vous pouvez être tranquille tant que deux des trois partie de vôtres visages permettant de vous identifier (yeux, nez, bouche) sont visible. Les lunettes de soleil sont généralement OK, alors que mettre une écharpe couvrant la bouche et le nez ne l’est pas.

Rappelez vous que vous pouvez être arrêté-e-s pour cette infraction lorsque vous êtes dans ses alentours, par exemple en la quittant. Cela s’applique principalement aux vêtements spécialement faits pour dissimuler votre identité, tels que des cagoules. Un T-shirt, même si on peut le nouer autour de la tête pour se masquer, n’est donc pas concerné. Malgré cela, nous vous conseillons de vous masquer minutieusement avant de faire quoi que ce soit d’illégal. Il est mieux de payer quelques centaines d’euros que de se retrouver face a une condamnation plus grave tel qu’agression, destruction de propriété ou n’importe quoi d’autre.

Vous êtes supposé-e-s avoir des papiers – carte d’identité ou passeport, le permis de conduire est parfois accepté – sur vous et les produire si un officier de police vous le demande. Refuser de s’y soumettre ou en être incapable peut provoquer une mise en détention jusqu’à la détermination de votre identité, ce qui peut comprendre des prises d’empreinte. Ce n’est pas une arrestation, et la police doit vous relâcher après 24 heures. Attendez-vous à voir les flics utiliser cette procédure largement pour vous détenir et prendre vos empreinte pendant le sommet.

Une nouvelle loi a été passé début mai spécialement pour « protéger » les policiers. Pousser ou bousculer un flic, quelque soit les circonstance est maintenant punissable d’un minimum (!) de 3 mois de prison. Il est pour le moment impossible de dire a quelle fréquence les flics vont arrêter des gens sous ce nouveau chef d’accusation, mais soyez prudent lors des confrontation directes avec la police.

Comme toujours: pas de déclaration à la police en cas d’arrestation ! Vous êtes légalement obligé de dire vos nom et prénom, date de naissance, votre adresse, une information générale sur votre situation (étudiant, ouvrier, peintre, secrétaire) et votre statut marital. C’est tout. A part ça, les seuls mots de vous que doivent entendre les flics sont « je n’ai rien a déclarer » (english : i refuse to make a Statement). C’est encore plus important car les structures de légal team allemandes ne vous soutiendrons pas si vous avez fait des déclarations à la police.

Voila pour le moment. Si vous pensez a des information supplémentaires à donner ou bien des retours, n’hésitez pas a commenter. On se voit à Hambourg !

Camp Anticapitaliste autorisé dans le Hamburger StadtPark

Le camp anticapitaliste a enfin été autorisé dans le Hamburger StadtPark, parc situé au nord de la ville à 1h – 1h30 à pied du lieu du sommet et de la gare.

Le camp se situera exactement dans une partie du parc appelé Festwiese et sera autogéré. Il sera ouvert du 26 juin au 9 juillet.

– Métro (U-Bahn) U3 : station “Borgweg”
– RER (S-Bahn) S1, S11 ou S31: station “Alte Wöhr”
– Bus 179: arrêt “Stadtpark (Plenatarium)”

L’adresse du parc:

Hamburger Stadtpark
Otto-Wels-Straße
22303 Hamburg

Traductions pour les cartes:

  • Flughafen – Aéroport
  • Elbtunnel  – Tunnel en dessous de l’elb qui joint wilhelmsburg
  • Elbbrücke- Pont au dessus de l’elb qui joint wilhelmsburg
  • HBF        – gare (centrale)
  • S-Bahn, U-Bahn – RER, Métro
  • Beginn Aufbau – début de construction
  • Messe : halle d’exposition où aura lieu le sommet

Retrouvez toutes les infos sur le camp anticapitaliste : https://g20camp.noblogs.org

 

Un deuxième camp s’organise également : http://g20-camp.de/

Workshop „New paths for a „Europe from Below“

Pour les internationalistes anglophones, un atelier intéressant pendant le contre-sommet :

Workshop „New paths for a „Europe from Below“: How to organise and mobilise transnationally in current global context?”

organized by Blockupy International. The workshop language will be English. It will take place on Thursday, 6 July, from 9-11 am at “Alabama Kinosaal’, close to the main spaces of Kampnagel. Detailed information will be available soon, for now see http://solidarity-summit.org/en/global-solidarity-summit/.

In this workshop, we want to reflect on experiences of the “Europe of struggles” of the last years that will also convene in Hamburg against the G20. In the context of a “business as usual” of the EU’s neoliberal elites with their ongoing austerity politics and the growth of nationalism and right-wing populism across Europe, we want to discuss with activists from different European regions and networks perspectives, forms and strategies for new paths for a “Europe from below“.

We have seen many impressive experiences of new conflictual social dynamics on the transnational level, growing in the cracks of the multiple crises within the EU: the recent women’s struggles, environmental and climate justice fights, migrants’ and welcome initiatives, experiments with innovative forms of organization and strike, the continuous struggles against austerity effects and precarisation, new self-government experiences on city level, etc.  This rich and articulated picture of struggles and movements offers us a fragmented image of a “Europe from below”.

However, we lack adequate strategies to break the “business as usual” of neoliberal elite as well as the current nationalist and racist tendencies, to affect the power relations and enhance the perspectives of positive change. Therefore, the G20 protests, just like Blockupy, should not remain a single event in a row of isolated episodes of protest. Therefore, we as movements coming from the transnational “anti-austerity struggles” in Europe of the previous years we also want to make use of the moment of convergence the protest against the G20 in Hamburg promises to be.

Let us – as European activists – use this moment to come together and debate the current movement politics in Europe and beyond.

Therefore, in this workshop we want to discuss how we can organise and mobilise transnationally in a longer process:

* Speaking from the struggles in your regional/national contexts, where do you see common points or strategies for a transnational practice?

* Which campaigns, initiatives and tools are urgently needed in Europe nowadays?

* How can we build our own positive vision of a strong, internationalist left pole in Europe as opposition to the neoliberal EU and nationalist reactionary forces?

* How can we use concrete experiences such as Blockupy Europe or the G20 protests? Which role do transnational coalitions play?

Report Working Meeting Block G20 May 13/14 in Hamburg

En attendant la version française, voici le compte-rendu de la réunion de préparation de l’action de masse Block G20 colour the red zone (https://nog20fr.noblogs.org/block-g20-colour-the-red-zone-action-7-juillet/)

Presence: About 40 People, including people from Hamburg Refugee Coucil,
solid Berlin, attac, IL

At the meeting we concretized our action plan. The exhibition halls
(where the G20 will meet) and the access routes there are crucial for
our blockades. Our action day the 7th of July starts early in the
morning before the heads of states and governments and their entourage
arrive at the exhibition halls. We block their arrival routes from the
hotels and from the airport to the conference halls. Therefore we
approach the exhibition halls as close as possible. Our goal is to make
the coming together of the heads of states and governments and their
delegations impossible, to at least delay it significantly and disturb
it that way. We will stay there as long as possible and occupy the
neuralgic spots around the fair and at the access routes. As long as the
blockade spots are set up and the blockade is functioning, there will be
no reason for us to leave those spots.

We believe that a second wave of activists and people living in the area
will join our action early afternoon. Other activists who partipated in
the start of the action will leave it for different reasons. We want to
create meeting points for early afternoon, where people can meet to join
the action together. We think about two possible meeting points early
afternoon, one at the east and one at the west oft he exhibition halls.

We will make it as difficult as possible for police to clear off our
blockades. Nevertheless it is possible that some of our blockade spots
will be cleared off in the morning or around midday. In that case we
will retreat to safe areas close by. There we will rest and decide how
to continue our action. At the moment we can imagine to start a second
wave of blockades in the afternoon, with the goal to block the streets
from the exhibition halls to the elbphilharmony. In the evening a dinner
and a concert for the heads of states and governements are planned there.

At the meeting we agreed upon an action consensus which basically
consists of a short version of the action image already decided in february:

Action consensus (Outline of the action plan)
It is our goal to disturb the proceedings of the G20 Summit noticeably
and to disrupt the staging of power that the summit represents. We will
commit a publicly announced mass breach of rule. Our actions are a
justified means of resistant mass disobedience. Our blockades are human
blockades and creative material blockades, consisting of everyday
objects. We will – pursue our goal level-headed and determined, – as
participants take care of each other in solidarity and – protect
ourselves in order to defend our right to physical integrity. We will
not start any escalation. We unite in solidarity with all those who
share our emancipatory criticism of G20.

Donations
For a successful action we need your donations: Verein Bewegungsfonds,
IBAN: CH07 0900 0000 6187 7407 8, BIC: POFICHBEXXX, Reference: “Aktion”

Besides that we agreed to meet again in hamburg at our action conference
the 17th of June. An invitation for this conference will follow. The
date could also be used for a further international meeting, so the
appointment could be important for the international coordination as well.

Further Informations for the mobilization:
If you want to organize action trainings in your regions/cities contact
the action training structure Skills for Action
https://skillsforaction.wordpress.com
Up-to-date informations are available at the website www.blockg20.org.
Please create links to this site and make it known through social networks.
Mobilization materials can be ordered at mobi@blockg20.org.

Et encore plein d’infos

Et encore plein d’infos sur le G20 à Hambourg :

https://www.facebook.com/sabordonslecapitalisme/
https://www.g20hamburg.org/
http://g20-protest.info/
https://nog20be.wordpress.com/
http://g20-entern.org/
https://g20tohell.blackblogs.org/
https://antig20berlin.noblogs.org/
https://chance-operations.tumblr.com

street medics : https://g20sanis.blackblogs.org/international/

Où dormir : https://g20camp.noblogs.org/

(Pour le moment les camps n’ont pas été autorisés mais il devrait y en avoir 2).

Mais où aura lieu le G20?

Vous l’aurez compris le G20 aura lieu à Hambourg le 7 et 8 Juillet prochain. Si le choix de la ville semble déjà louche, c’est le choix du quartier où se tiendra ce sommet qui sonne la provocation : entre le stade de Saint-Pauli et le Rote Flora, entre le Gängeviertel et le Centro Sociale, les autorités ont décidé de profiter du G20 pour quadriller un quartier très fort de ses protestations.

 

Le G20 aura en effet lieu à la Messehalle (Hall d’exposition) et le soir dans la Elbphilarmonie. La Messehalle se situe au coeur du quartier alternatifs, entre squatts, locals libertaires, centre social, stade de St-Pauli (club de foot alternatif) et l’université.

 

La repression s’organise, et elle s’organise  par zone : zone rouge interdite où se tiendra le sommet, zone jaune accessible après contrôle autour du lieu du sommet et zone bleue recouvrant les 3/4 de la ville, où il est interdit de manifester.

 

Le camp n’ayant toujours pas été autorisé, nous n’en connaissons pas encore la localisation.

 

Vous trouverez des cartes pour vous repérer ici : https://chance-operations.tumblr.com/

Comment se rendre au G20?

Pour le moment, aucun départ collectif ou coordonné depuis la France. (Si vous souhaitez organiser ça, vous pouvez nous contacter (nog20fr[at]riseup.net) pour qu’on voit comment on peut mettre ça en place).

Cependant, des bus s’organisent depuis la Belgique : https://nog20be.wordpress.com/inscription/

 

Et un train depuis la Suisse : sonderzug-nog20.org

 

Les accords de Schengen seront suspendus pendant probablement un mois autour du G20 donc attendez-vous à des contrôles aux frontières et aux alentours de Hambourg.